Lieux de rencontre démocratiques : partager des histoires pour nous rapprocher les uns des autres

La Journée internationale de la démocratie est une opportunité annuelle pour faire le bilan de la démocratie dans notre pays, dans les villes et les quartiers. Les journées internationales comme celle-ci permettent de se pencher sur des problèmes mondiaux et de rendre hommage aux réussites.

Distanciation sociale et visions du monde contradictoires

Nous vivons dans une culture saturée d’informations, où des visions du monde polarisées s’opposent et où la technologie contribue à nous déchirer plutôt qu’à nous rapprocher. Les algorithmes faussent les flux d’informations et fournissent à chacun des histoires individuelles sur ce qu’il se passe dans le monde.

Accélérée par la pandémie, la technologie redéfinit et remanie nos relations, l’accès à l’information et la manière dont nous vivons.


Dans un monde connecté où, du fait de l'urbanisation, nous vivons physiquement plus proches que jamais les uns des autres, il semble que nous n’avons jamais été aussi distants.

En plus, nous sommes une espèce sociable qui se trouve confrontée à la distanciation sociale.


Sommes-nous tous concernés ?

Il nous faut réfléchir à la manière de reconquérir le vivre ensemble et trouver des façons de nous côtoyer, basées non pas sur une origine ethnique ou la religion, mais sur des valeurs communes, la curiosité, la compréhension et la compassion. Nous pourrions commencer par nous demander comment retrouver cette idée d’objectif commun.


Le conseil d’un ancien président

Selon l’ancien président des États-Unis Barack Obama, une manière primordiale de conserver et de renforcer une identité commune qui fait que les citoyens se considèrent d’abord comme faisant partie d’une nation plutôt que comme membres d’un clan particulier, c’est de partager des histoires. Selon lui, plus nous pourrons aller dans ce sens, plus nous nous considèrerons comme des frères, plutôt que comme des caricatures représentant un quelconque autre clan.


S’asseoir et parler pour faire naître le « nous »

Un moyen d’y parvenir est de concevoir davantage de lieux de convivialité inclusifs : des lieux et des espaces où les gens peuvent partager leurs expériences, échanger des idées, s’asseoir pour prendre un café et faire connaissance.

Les mesures comme les restrictions de voyage et la distanciation sociale nous ont contraints de passer davantage de temps dans nos quartiers. Quel meilleur moment pour innover et transformer des lieux que les gens sont généralement impatients de traverser, en lieux qu'ils ne voudront jamais quitter ?



La tâche de Vestre est de vous aider à créer de tels lieux dans vos projets – des espaces de rencontre conviviaux où les gens peuvent se retrouver, indépendamment de leurs différences sociales, culturelles et économiques.

Lorsque les gens font connaissance, partagent leurs expériences et échangent des idées, ils découvrent soudain que le « eux et nous » n’existe plus, mais seulement le « nous ».


Un meuble qui rapproche les gens

L’an dernier, Vestre a présenté un banc de la paix, commandé par le Centre Nobel de la paix.

En collaboration avec Snøhetta, nous l’avons conçu comme un cercle tronqué qui touche le sol à son point le plus bas. La forme douce de l’arc du banc rapproche ceux qui sont assis dessus.


Ce design est un antidote à la division qu'on observe dans de nombreux lieux aujourd’hui, et la forme singulière de l’installation est comme une invitation à la conversation.

La citation de Nelson Mandela « La meilleure arme est de s’asseoir et de parler » est gravée sur sa surface et a inspiré le nom de l'œuvre « The Best Weapon » (la meilleure arme).


Intégrer à vos projets la démocratie au quotidien

Nous pensons que la création de lieux de rencontre conviviaux est la meilleure façon d’empêcher la polarisation de la société de même que les antagonismes et les conflits. D’une certaine manière, on peut donc dire que nos meubles ont un objectif social et inclusif majeur, qui est de contribuer à créer des espaces de démocratie au quotidien.


« Certaines personnes trouvent peut-être naïf de croire qu’un banc peut changer le monde, mais nous avons constaté à maintes reprises que ça marche. Cela prouve que tout le monde peut faire quelque chose. À mesure que davantage d’entreprises le réalisent, cela crée un remarquable mouvement mondial en faveur d’un changement positif. »

– Jan Christian Vestre

En partenariat étroit avec des architectes de renom, des architectes paysagistes, des architectes d’intérieur, des entrepreneurs, des municipalités et des promoteurs dans le monde entier, nous contribuons à renforcer notre futur démocratique quartier par quartier.